Gérard GURCEL

Ta passion se trouvait au bord des rives, une canne à la main, au grès de la brise.
Ton regard s’abandonnait au reflet de l’eau ,veillant sur ton flotteur au cœur du ruisseau.
C’était un peu ton petit coin de bonheur, la pêche était bien encré dans ton coeur.
Nous nous souviendrons de ta silhouette, au bord de l’eau, tenant ton épuisette.
Aujourd’hui, une nouvelle rive t’accueille, alors que nos larmes tombent sur ton linceul, mais nous n’oublierons jamais ce pêcheur, parti se reposer vers un monde meilleur.

Même si je ne m'en souviens pas, moi aussi j'ai été en Afrique, et il paraît que j'ai ramené un petit souvenir aux copains de la crèche...
En revanche, ce que je me souviens ce sont les repas, les anniversaires, les Noëls, les mouclades, et aussi les vacances dans les Pyrénées avec les randonnées et la cueillette des champignons.
Papa lui se souviens surtout, des parties de pêches et des périples en Afrique.
Papa ce joint une nouvelle fois à moi pour vous souhaitez plein de courage à tous les 2 pour la suite.
Bisous
Ingrid et Gérard

Ce souvenir ce ne sera pas d'un petit coin d'Afrique mais d'une terre chère à ton père qui était su fier que tu aies la même passion que lui la pêche.
Petit coin de paradis au dessus de Nice ta ville natale.
Trois étoiles sont réunis sur cette photos. J espère que la haut vous en ferez encore des méchoui et des parties de pétanque un verre à la main en attendant le 4eme le plus tard possible (désolée)
Tu nous auras fait découvrir ton Afrique adoréeet même (enceinte)fait parcourir la brousse!!De merveilleux souvenirs qui ne peuvent s'oublier.
Tu n'as pas pu faire partager ta passion de l 'Afrique à Chantal et Rodolphe certainement ton grand regret mais la vie et ainsi.
Ta fin de vie n'a pas été facile pour toi et ton entourage mais on ne choisit pas hélas et ce n'est certainement ce que tu aurais souhaiter .Repose en paix
Je pense fort à "ma copine" et à Rodolphe

Que dire, si ce n’est que j’ai beaucoup de mal à écrire ces quelques mots car ces dernières années ont été difficiles, et on ne peut pas dire qu’on ait souvent eu l’occasion de parler, ni de partager beaucoup de chose tous les deux, la faute de l’éloignement et à la divergence d’intérêts. Toi la pêche, moi l’informatique, nos chemins se sont vites séparés avec le temps, sans compter que je n’ai jamais été un grand pêcheur, tout juste bon à me pêcher moi-même ou à me perdre en suivant le cours d’eau d’une rivière.
Pourtant, si la vie avait été autrement, on aurait sûrement eu plus de choses en commun, mes meilleurs souvenirs étant ces moments passés à cramer au soleil sur la Bénoué, à manger un poulet aux arachides chez Martin, ou à sillonner les pistes de Waza, dans d’autres circonstances, il y aurait eu deux broussards dans la famille. Et si ces derniers temps la maladie a laissé énormément d’amertume, elle n’aura pas réussi à effacer ces moments-là.
Fais un dernier et beau voyage.
R.

Au nom de chantal, son épouse, au nom de Rodolphe, son fils.....

Monsieur Gurcel, cher Monsieur Gurcel, Cher Gérard,

Né à Nice, dans le sud et au soleil le 30 Août 1947, vous avez mené une vie de découvertes et d'aventures...
Que de parcours, dans le monde entier, que de belles histoires, que de belles rencontres ont rythmé votre vie...
Des hauts, des bas, des aller-retours, des allers puis des retours, parfois compliqués.

Gérard, un beau jeune homme qui a fait l'école normale afin de débuter une profession d'enseignant... Une vie tranquille et posée lui tendait les bras jusqu'en 1970 ou, plutôt que de faire son service militaire en France, il a décidé de prendre un premier tournant dans sa vie: c'était le tout début des années 1970 ou Gérard est parti faire son PEGC (l'équivalent du service militaire civile) mais........ en Afrique.
Et là ce fût son 1er coup de foudre, entre les dunes du désert du Sahara, le Tchad, le Niger. Sans parler de son havre de paix au parc de Wasa, le parc de Bouba NDjida, Karéwa, les flôts de la Bénoué au Cameroun.
Au retour d'une partie de pêche ou d'une promenade dans le sahara, donc toujours en Afrique, 2ème coup de foudre avec LA plus belle de ses rencontres, ou Chantal est apparue dans sa vie en 1972.

Retour en France ou la jolie Mademoiselle Tourneur devint en 1973 Madame Gurcel, son épouse, 1 an plus tard lors d'une belle journée et un mariage en Charente-Maritime. Naîtra de cette belle rencontre, de cette belle union, en 1974, Rodolphe.

Gérard, Gérard, le Broussard comme il était gentiment surnommé, avait donc plusieurs cordes à son arc et surtout plusieurs passions.... Sa famille naturellement, son Afrique, sa pêche (ou il connait d'ailleurs les moindres recoins du las de St Cassien notamment), son chien tant aimé Elvis ou, mêmes dans ses dernières paroles il demandait de ses nouvelles, puis la F1... Alors attention, ne froissons pas notre Broussard en parlant de Alain Prost, mais plutôt des ses idoles, Ayrton Senna ou de Nikky Lauda !!

Ayant le mal du pays adoptif, Gérard décide de re partir en Afrique, son Afrique.
Durant de longues années, après avoir sillonné à nouveau son parc de Wasa, son fief Karéwa et la rivière Bénoué pendant quelques années, ca n'est qu'en 1997 qu'un retour en France s'opère... Un retour plutôt difficile et compliqué....
Puis la maladie malheureusement s'est déclarée, jusqu'à vous emporter...
Comme votre ami Thierry le dit très justement, Karéwa est définitivement orphelin. Mais outre Karéwa, et en ce jour, beaucoup de monde vous pleure Gérard...

Un proverbe africain dit: Là ou on s'aime, il ne fait jamais nuit !

De là haut, j'en suis sûr, vous envoyez vos ondes positives et chaleureuses à Chantal, votre épouse, A Rodolphe, votre fils, à Elvis, et vous resterez surtout et pour toujours dans le cœur de vos proches, qui vous laissent repartir paisiblement, une canne à pêche à la main, en Afrique, cette terre que vous n'avez jamais réellement quitté...

Au revoir Gérard le Broussard...

Ben qui va me donner des Chamallows dans le dos de papounet si t’es plus là ?

Une bien belle prise.