Ma chère Virginie,
Ma chère Angelia,
Mes chères tantes, mes chères cousines et cousins,
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le départ de ma tata Patricia, votre maman, votre mamie, votre sœur et votre tante. Après tant d’années de lutte contre sa maladie respiratoire, elle s’est battue avec un courage immense, malgré l’épuisement, les séjours à l’hôpital et les journées passées à la maison, reliée à l’oxygène. Sa vie fut rythmée par des moments très durs, mais aussi par de beaux instants de joie, partagés auprès de vous, sa fille Virginie, sa petite-fille Angelia, ses sœurs et toute la famille proche qui ne l’a jamais laissée seule. Aujourd’hui, je veux croire qu’elle est enfin apaisée, délivrée de cette souffrance, et qu’elle a rejoint ceux qu’elle aimait tant.
Pour moi, Patricia n’était pas seulement une tante : c’était une présence tendre et complice qui a marqué mon enfance. Je garde en mémoire ces soirées où tu nous gardais, tata, tes câlins, tes confidences, et aussi cette fameuse nuit où Mesrine s’était évadé : tu avais encore plus peur que nous, mais au fil du temps, cette frayeur est devenue une anecdote que nous racontions en riant.
Je me souviens aussi, plus tard, adolescent, du séjour que j’ai eu la chance de passer à tes côtés sur la Côte d’Azur. J’avais découvert ton quotidien dans le Sud, avec la bienveillance de Gilbert et l’accueil chaleureux de ta maison. Je garde en mémoire nos moments de partage, les balades et les découvertes, comme ce voyage improvisé jusqu’en Italie avec les neveux. Ce furent des vacances simples mais précieuses, qui resteront gravées dans mon cœur parmi mes plus beaux souvenirs de jeunesse.
Même si la distance entre la Normandie et le Sud ne nous permettait pas de nous voir aussi souvent que je l’aurais souhaité, chaque retrouvaille était précieuse. Je sais combien certaines de mes tantes et de la famille ont fait le voyage régulièrement pour être à ses côtés et lui apporter soutien et présence, et je me souviens aussi des belles occasions où tu nous faisais la joie de revenir en Normandie, rassemblant la famille autour de toi.
Virginie, ma cousine, je sais à quel point tu étais proche de ta maman, et combien ce lien était fort. Je pense à toi et à Angelia dans cette douleur immense. Je pense aussi à mes tantes Sylvie, Nicole et Jacqueline, à mes cousines et cousins Sophie, Nathalie, Emmanuelle, Ludovic, Cécilia, ainsi qu’à leurs compagnons et enfants. Toute la famille Le Noury partage ce chagrin, mais nous avons toujours été soudés et le resterons dans cette épreuve.
Malheureusement, ma situation ne me permettra pas d’être présent physiquement aux funérailles, mais soyez certains que mon cœur et mes pensées vous accompagneront. Je prendrai le temps de retrouver des photos, des souvenirs à partager, pour continuer à faire vivre la mémoire de ma tata Patricia parmi nous.
Patricia, tu resteras à jamais dans mon cœur et dans nos vies. Merci pour ta force, ton courage, ta tendresse et pour tous ces instants de bonheur que tu nous as laissés en héritage.
Avec tout mon amour,
Votre cousin et neveu,
Stéphane